Chapitre 1: suite
Je sors tout le temps, et quand je sors pas, je picole et/ou boit devant mon ordinateur, seul comme un con. Je fume comme un pompier. Pas de came heureusement. Mon tempérament est plus que tempéré vis-à-vis des stupéfiants.
J'aime pas ma vie, je m'aime pas. Parce que je vais bien. pour la première fois depuis ma naissance, je vais bien. Et ça, je suis pas capable de l'assumer. Donc, il me faut un prétexte pour pas aller bien, le meilleur étant les femmes.
Et donc, je déprime, je peux déprimer. Et au passage, la déprime me permet d'écrire. J'ai pas à me plaindre alors de déprimer. Mais il parait que c'est péché en cette société de winners et de super-à-l'aise-dans-sa-peau de déprimer. C'est pas bien, tu es une sorte de débile à interner si tu oses déprimer, aller pas bien.